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Oeil pour Oeil ... Dent pour Dent !

Jérôme était déjà planté sur le bord de cette route depuis plus d'une heure. Le soleil s'était couché et le ciel commençait à s'assombrir. Les voitures qui passaient en trombe devant lui avaient déjà, pour la plupart, allumé leurs phares. Si cette saleté de bagnole n'était pas tombée en rideau, il serait arrivé au stade depuis longtemps, et commencerait son entraînement avec les copains. Mais à cause de cette fichue mécanique, il n'avait plus qu'à espérer qu'un automobiliste compatissant s'arrête devant ce malheureux jeune homme désemparé à côté de son tas de boue définitivement immobilisé. il craignait un peu la venue de la nuit qui risquait de compromettre encore plus ses chances d'être pris en stop. Les gens avaient peur de tout, se méfiaient de chacun, et prendre à son bord un homme seul d'une trentaine d'années, même s'il était plutôt joli garçon et bien fait de sa personne, relevait, à la nuit tombée, de la témérité, voire de l'inconscience pure et simple. Jérôme commençait à ne plus y croire, et c'est sans grande conviction qu'il leva son pouce en apercevant, au loin, deux phares qui venaient dans sa direction. Pourtant, contre toute attente, la voiture ralentit et s'arrêta à sa hauteur. Jérôme se précipita et ouvrit la portière côté passager.

- Bonsoir, fit-il, est-ce que par hasard ...

Mais il s'interrompit brusquement au milieu de sa phrase, le souff1e coupé. Au volant, il y avait une femme superbe, dont le visage radieux, qu'encadrait une longue chevelure brune, le regardait avec un petit sourire énigmatique. Jérôme était ébahi, tant par la beauté de ses traits que par la hardiesse dont elle faisait preuve en s'arrêtant ainsi la nuit sur une route de campagne. Il tenta de se reprendre, se racla la gorge qui était devenue soudain complètement sèche, et reprit:

- Oui, je serais enfin, si ça ne vous dérange pas, si .. . . est-ce que vous pourriez ...

- Tu montes ou je te laisse ici ? fit la conductrice toujours souriante. A ta place, je me dépêcherais...

Jérôme acquiesça, et s'assit rapidement dans la voiture.

- Je m'appelle Julie, dit la jeune femme en tendant vers l'homme une main fine aux ongles rouges sang.

Jérôme, se présenta en prenant la main de sa bienfaitrice.

- Je vous remercie beaucoup, je commençais à désespérer.

La jeune femme possédait une vigueur dans la poignée de mains qu'ils échangèrent qui le surprit.

- Eh bien tu vas peut-être continuer à désespérer, fit Julie.

Jérôme la regarda, ne comprenant pas bien ce qu'elle venait de dire.

Mais elle avait déjà relancé le moteur et fixait désormais la route avec attention. Mais le même curieux petit sourire flottait toujours sur ses lèvres. Que voulait-elle dire ? Avait-il bien compris ?

Jérôme la détailla. Elle était vêtue de manière très simple, d'une petite robe noire, très moulante. Elle avait les jambes nues. Penchant légèrement la tête et le buste vers elle, il reluqua ses jambes bien galbées, ses genoux gracieux, ses cuisses fuselées. Quelles jambes ! Elle était chaussée d'escarpins rouges, assortis à la couleur des ses ongles, dont les talons pointus étaient vertigineux. Tout à son examen, il se demanda comment il ferait pour marcher avec de telles chaussures. La femme portait également un petit foulard, toujours du même rouge. Mais alors qu'il s'attardait à contempler la courbe gracieuse de son cou, il vit qu'elle le regardait avec un air faussement surpris.

- Alors Jérôme, je te plais ? J'ai passé l'examen avec succès ? dit-elle en riant.

- Excusez-moi Julie, je ne voulais pas ... enfin, je croyais ... non, je veux dire

- Non pas Julie, Madame. Pas trop de familiarités, Jérôme. Tu me sembles être un garçon bien indiscipliné, non ?

- Pardon ? je pensais que Julie c'était votre...

- Madame, j'ai dit. Tu as entendu, non ?

- Oui Madame, mais...

- Oh, mon petit monsieur, vous me semblez bien effronté. Allez, je vais corriger ça, tout de suite.

En prononçant ces mots, elle ralentit la voiture et l'engagea dans un chemin creux, sous les arbres. La nuit était noire et le petit bois dans lequel s'enfonçait l'auto avait des allures fantomatiques. Puis elle stoppa au milieu du chemin de terre, arrêta le moteur en laissant les phares allumés. Le silence tomba tout à coup sur eux. Elle sortit de la voiture et en fit le tour pour aller ouvrir la portière de Jérôme.

- Descends tout de suite, lui ordonna-t-elle, et plus vite que ça.

Jérôme n'eut pas le choix. Julie lui brandissait en effet sous le nez un long couteau pointu. Affolé, l'homme s'extirpa de l'habitacle ; aussitôt, la femme lui passa des menottes qui lui maintenaient les mains liées dans le dos. Elle revint face à lui, resplendissante, et lui pinça familièrement la joue.

- Alors, mon petit ami, on va la commencer, cette correction.

Le traînant par le col de sa chemise, elle l'amena devant la voiture, face aux phares. Il était ébloui par ceux-ci, et ne pouvait voir, de Julie, qu'une ombre floue. Elle, au contraire était en mesure d'admirer tout à loisir, dans le faisceau lumineux, sa victime apeurée. Le silence de cette nuit était profond, angoissant. Julie s'approcha de lui. L'homme immobilisé gardait, comme imprimée dans son esprit, l'image de ce couteau effilé. Son cœur battait la chamade. Ses genoux tremblaient. Que pouvait-elle avoir comme idée dans sa tête ? Qu'allait- elle faire ? Soudain, il sentit qu'elle lui attrapait la ceinture, la défit, et descendit son pantalon et son slip jusque sur ses pieds. Jamais il n'avait été autant humilié. Mais le couteau ? Il sentait sa bite se balancer doucement dans la fraîcheur du soir. Ses couilles s'étaient ratatinées à cause de cette même fraîcheur, certes, mais aussi sans doute à cause de la terreur qui s'emparait de lui. Le couteau, pensait-il. Le couteau. Ce couteau, qu'allait-elle en faire ?

- Alors mon petit monsieur, comment se sent-on ainsi, avec sa zigounette et ses précieux bijoux à l'air, fit-elle d'un ton enjoué en lui tapotant la queue.

Elle tournait autour de lui, passant la lame froide de son couteau sur les fesses et sur les parties intimes de sa pauvre victime. Puis, obligé de marcher comme un pingouin à cause de la gêne provoquée par son pantalon toujours entortillé autour de ses chevilles, elle l'amena contre l'avant de la voiture, et l'obligea à se plier en deux de telle façon que, restant debout et les mains toujours attachées dans le dos, son torse et sa tête reposaient sur le capot de l'auto. Ainsi ses fesses nues étaient exposées à la lumière froide de l'astre de la nuit et formaient un superbe tableau. Deux lunes se mirant l'une dans l'autre. Comme la joue droite de Jérôme reposait sur la tôle brûlante du capot, il put voir Julie passer, l'air satisfait de cette mise en scène, une cravache à la main. Il comprit instantanément que cet engin allait venir cingler ses fesses rebondies et il sentit son cœur s'accélérer encore. Il avait effectivement bien compris. Le premier coup de cravache vint frapper son derrière dans un claquement sec qui dut réveiller en sursaut tous les animaux de la forêt, tout autant, d'ailleurs, que le cri que lui arracha ce début de correction.

- Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est- ce que j'entends ? Je ne veux pas le moindre bruit, c'est compris ?

- Oui, Madame.

La fessée reprit, régulière, rythmée, cinglante. Julie prenait plaisir au spectacle de ce petit cul de mâle, éclairé par les phares de la voiture et par la lune, et où les jeux d'ombres et de lumières rendaient ses formes dodues encore plus appétissantes. Julie prenait bien soin de répartir les coups de cravache sur la croupe offerte de l'homme afin d'en rougir uniformément la peau. De temps à autre, avec malice, elle envoyait la cravache se perdre entre les cuisses du malheureux Jérôme qui, sous les effets conjugués de la surprise et de la douleur, se dressait brusquement sur la pointe des pieds comme un petit coq sur ses ergots, avec un dandinement du plus bel effet. L'homme fessé ne pouvait se contenir totalement, et poussait de petits grognements étouffés qui remplissaient de joie la jeune femme toute absorbée par son oeuvre. Le cul de Jérôme avait maintenant une jolie couleur pivoine, à l'éclat encore rehaussé par l'éclairage cru des phares. Le jeune homme ne pensait plus au couteau. Il n'avait plus en tête qu'une brûlure qui partait du bas de son dos, atteignait le haut de ses cuisses, s'insinuait dans l'entrejambe, et endolorissait ses testicules. Il se sentait humilié, bafoué. Il regrettait amèrement d'être monté dans cette voiture. Il sentait des larmes de honte couler sur ses joues. Il pensait à ses copains de foot qui devaient l'attendre pour s'entraîner, auxquels il ne pourrait jamais raconter ce qui lui était arrivé, et avec lesquels il ne pourrait jamais plus prendre de plaisir à raconter des histoires "grasses" sur les femmes. Mais il pensait aussi à son sexe en érection. Car il bandait. Malgré l'humiliation, la douleur et l'angoisse, il bandait. C'est comme si sa verge le trahissait, vivait sa propre vie indépendamment de lui. Alors qu'il était là, le cul nu dans la forêt, à moitié allongé sur un capot de voiture, violemment fessé par une femme, son zizi se dodelinait comme un bienheureux entre ses cuisses, comme si cette situation lui plaisait. C'était une véritable surprise pour lui.

- Bon, fit Julie, je crois que ça suffit pour le moment.

Le tirant par l'oreille, elle le força à se redresser. Elle avait repris son couteau, et sous la menace de celui-ci, elle défit les menottes de l'homme et lui ordonna de se déshabiller entièrement, puis de s'agenouiller, face à la voiture dont les phares éclairaient toujours la scène. Elle jeta les vêtements de son souffre-douleur au loin et défit son foulard rouge qu'elle lui tendit.

- Tiens, dit-elle, prends ça, et tu jouis dedans. Tu as cinq minutes, le temps que je fume une cigarette pour éjaculer.

Assise sur le capot de la voiture, elle pouvait voir le pauvre mâle secouer son pénis à toute vitesse, affolé de ne pas pouvoir arriver à temps à jouir dans le foulard. Pendant ce temps, Julie fumait tranquillement, par petites bouffées, l'air ailleurs, mais avec son éternel sourire éclairant un visage que le mâle ne pouvait distinguer du fait de son aveuglement. Il arrivait tout juste à apercevoir les jambes et les chaussures de la jeune femme, vision qui lui permettait d'activer son excitation.

- Alors, ça vient ? demanda-t-elle. Allez, psss, psss, psss, poursuivit-elle comme si elle pouvait ainsi faire venir plus vite le jeune homme à la jouissance.

Enfin celui-ci râla, quelques spasmes secouèrent son corps, et le sperme jaillit par jets saccadés que le pauvre garçon prit bien soin de diriger dans le foulard. Il s'y épancha longuement, comme si ses fesses brûlantes avaient décuplé ses possibilités.

- C'est bien, très bien, dit Julie.

S'approchant de lui, elle lui repassa les menottes dans le dos, et lui enfourna le foulard humide dans la bouche. A l'aide d'un gros rouleau de ruban adhésif, elle bâillonna le mâle dont les yeux terrifiés roulaient dans leurs orbites.

- Allez, on s'en va. En voiture.

L'aidant à se relever, elle amena le malheureux Jérôme nu et frigorifié, le cul aussi rouge que les feux arrières de l'auto, la bite flageolante d'où s'échappaient les dernières gouttes de sperme, et le dirigea à l'arrière de la voiture. Elle souleva le hayon pour le mettre dans le coffre.

Jérôme eut alors un véritable choc. Dans ce coffre se trouvait déjà un homme, lui aussi totalement nu installé en chien de fusil, tout comme lui bâillonné d'un foulard rouge que maintenait une bande adhésive, le regard affolé.

- Tu vois, tu vas avoir un petit camarade, dit Julie au mâle angoissé. Il s'appelle Jérôme. Jérôme, je te présente Bertrand, fit-elle pompeusement. Allez, installe-toi. Tête-bêche s'il vous plaît !

Jérôme dut s'installer lui aussi en chien de fusil, la tête entre les cuisses de cet homme qui semblait avoir subi un sort semblable à en juger par les zébrures qui ornaient son arrière-train. Il se retrouva avec le nez sur les bourses de l'inconnu, dont les poils lui chatouillaient désagréablement les narines. Il sentait le crâne de son compagnon d'infortune entre ses propres cuisses, et le souffle chaud de celui-ci venait lui caresser les couilles. Julie se montrait très attentive à ce que l'emboîtement de ses deux victimes soit parfait dans l'étroite malle arrière, puis, après avoir jaugé le spectacle d'un dernier regard connaisseur, elle referma le coffre, plongeant les deux hommes, morts de peur, dans le noir.

Vers 22 heures, après une heure de route, Julie engagea la voiture dans un chemin privé qui menait à une belle demeure toute éclairée et s'arrêta devant le grand escalier de l'entrée. Ayant sans doute entendu arriver la voiture, une jeune femme brune, vêtue d'une jupe ample lui arrivant à mi-mollets et chaussée de jolies bottines noires lacées, descendit légèrement en sautillant les quelques marches pour rejoindre son amie.

- Bonsoir Julie!, s'exclama-t-elle gaiement, la pêche a été bonne ?

- Bonsoir Alexandra, répondit sur le même ton Julie. Oui, je ramène deux spécimens. Un certain Bertrand, un motard qui s'était arrêté pour me donner un soi-disant coup de main. J'avais fait semblant d'avoir un pneu crevé. Il arrive, descend de sa moto et commence à me débiter son boniment. Il n'a pas du encore bien comprendre ce qui lui était arrivé.

- Et l'autre ?

- Une espèce d'auto-stoppeur. Un gars en panne sur le bord de la route. Je n'ai eu qu'à m'arrêter pour le ramasser. Facile. Et toi ?

- Eh bien tu ne me croiras pas. Je ne suis même pas sortie. Cet après-midi, un type genre représentant en aspirateur ou quelque chose comme ça, est venu. Il n'est pas reparti, bien sûr ! Bertha s'en occupe d'ailleurs en ce moment à la cave.

- Ah bon, Bertha est déjà là ?

- Oui, oui, elle est arrivée tôt ce soir. Dépêchons-nous d'aller la rejoindre, proposa Alexandra.

- D'accord. Je décharge mes colis et on y va.

Julie, aidée d'Alexandra, ouvrit la malle arrière et en fit descendre les deux hommes moulus et courbatus. Toujours menottés, ils durent aller au petit trot, sous la menace de la cravache de Julie, jusqu'à l'arrière de la maison.

- Oh, dis donc, tu n'y es pas allée de main morte, dit en riant Alexandra qui voyait la couleur sanguine des deux fessiers masculins qui se trémoussaient devant elle.

- Dis-moi, c'est un reproche ?

- Non, bien au contraire, Julie. C'est très joli.

Jérôme et Bertrand, sautillant maladroitement, les mains liées dans le dos, leurs sexes dessinant de curieux tourbillons dans l'air, arrivèrent à l'entrée de la cave. Il s'agissait en réalité d'une pièce aménagée dans laquelle on avait disposé une cage suffisamment grande pour y loger trois personnes, mais trop basse pour que les dites personnes puissent se mettre debout. Les deux mâles humiliés et honteux aperçurent alors Bertha.

C'était ce qu'il est convenu d'appeler, une force de la nature. Agée d'une quarantaine d'années, elle devait faire un mètre quatre vingt pour une centaine de kilos de muscles. Non pas une de ces femmes plus ou moins "hommasses", ou de ces culturistes asexuées. Non. Bertha avait des formes généreuses restant très féminines; mais tout chez elle était d'une taille géante. Elle portait un body de sport qui lui entrait dans la raie des fesses, dégageant ainsi deux globes immenses. Quand ils pénétrèrent dans la pièce, elle était assise sur le visage d'un jeune garçon, sans doute le fameux représentant, dont le crâne disparaissait presque entièrement sous les fesses et les cuisses de l'amazone. Il était maintenu au sol. Bertha lui tenait les bras, et reposait de tout ses cent kilos sur le visage du malheureux qui agitait ses jambes en tous sens et perdait manifestement l'air. Apercevant ses deux amies, elle se releva, abandonnant sa proie dont le visage cramoisi virait déjà au bleu et qui reprit sa respiration dans un grand bruit.

- Bonsoir Julie. Excuse-moi, je ne t'avais pas entendu entrer, dit Bertha. Tu comprends, celui-là en est à sa cinquième traite ce soir, et je crains qu'il ne puisse plus me donner grand-chose pour le moment ! Mais je vois que les renforts arrivent, dit-elle en jaugeant d'un air satisfait les deux hommes penauds.

Jérôme tremblait de peur. Son ventre se crispait, et il lui prit une furieuse envie d'aller aux toilettes, surtout quand il vit le pauvre "représentant en aspirateur" qui reprenait son souffle, l'air hagard, et dont le zizi rouge brique (au point qu'il semblait être passé dans quelque robot ménager ou à l'essoreuse), paraissait le faire autant souffrir que ses couilles en feu. Le pauvre garçon geignait, se tenant son bas ventre endolori.

- Allez, hop, rentre dans la cage, lui ordonna Bertha en lui envoyant un coup de pied aux fesses.

Le pauvre homme à qui elle avait enfoncé un godemiché dans l'anus, se releva un peu. Pour l'humilier un peu plus mais aussi par jeu, Bertha avait même planté un petit palmier en papier (souvenir d'une soirée passée dans un glacier) à l'extrémité du gode, ce qui donnait l'impression que le malheureux, marchant ainsi à quatre pattes, faisait "au revoir" de son cul. Puis elle saisit brutalement les deux nouveaux venus, le crâne de Bertrand sous son bras droit, celui de Jérôme sous le bras gauche. Ainsi, les deux mâles, obligés de se pencher en avant, le nez écrasé sur les hanches fortes de la lutteuse, déséquilibrés car toujours menottés, étouffés car toujours bâillonnés, et de plus en plus mortifiés en menaient de moins en moins large.

- Je commence par lequel de ces messieurs ? demanda Bertha d'un ton enjoué en tournant sur elle-même, entraînant les hommes dans son mouvement et leur serrant de plus en plus le cou entre ses bras puissants et son corps.

- Attends, dit Alexandra en riant aux éclats devant le spectacle croquignolesque. Je vais tirer au sort.

Elle vint se placer derrière Bertha, et, passant ses mains entre les cuisses masculines, saisit une paire de couilles dans chaque mains et se mit à tirer dessus en rythme, tout en chantonnant.

- Am stram gram, pic et pic et colegram

Et à chaque temps de la comptine, elle tirait en arrière les bourses des mâles à qui il ne manquait plus que ça ! Le sort tomba sur Jérôme. Bertrand fut donc envoyé dans la cage où il alla rejoindre le pauvre représentant en aspirateur meurtri, qui regrettait amèrement d'avoir accepté ce travail.

- A nous deux, dit Bertha en se frottant les mains.

Alexandra et Julie allèrent s'asseoir dans un coin de la pièce pour jouir du spectacle. Car du spectacle, il y en eut. Une fois débarrassé de son bâillon et de ses menottes, Jérôme fut invité par Bertha à se battre avec elle. Elle lui fit face, campée sur ses deux jambes écartées. Sculpturale, impressionnante de force et d'une certaine grâce malgré les proportions incroyables de son corps de déesse, elle faisait signe de la main à son piteux adversaire de venir l'attaquer. Le pauvre Jérôme paraissait être un véritable gringalet devant cette puissance féminine. Elle dans son body de sport bleu laissant entrevoir des formes généreuses, lui tout nu, les fesses zébrées de la correction donnée par Julie; elle le regard fier et sûre d'elle, lui tremblant de tous ses membres, la queue demi bandée pendant pitoyablement entre ses cuisses; elle s'amusant à être la chatte, lui éprouvant l'angoisse d'être la souris ; elle, sorte de mante religieuse, lui petit mari de cette dernière. Et tout cela sous les encouragements gouailleurs, les vivats moqueurs, les applaudissements enthousiastes des deux autres femmes, et dans le silence tendu et anxieux des pauvres hommes soumis.

Décrire la lutte serait inutile. Le malheureux Jérôme voltigeait en l'air, à droite, à gauche, à l'envers, à l'endroit, comme une poupée de chiffon. Il se retrouvait étranglé, plié, étouffé, écrasé, tordu. Il était fessé, battu, giflé. On aurait dit un pantin désarticulé. Après quelques minutes de cette lutte inégale, Bertha le bloqua à plat ventre sur un cheval d'arçon. et, s'asseyant sur son dos l'empêchât de bouger, le laissant tout juste respirer..

Julie, ravie de la tournure des événements se leva, et, passant derrière l'homme vaincu, lui appliqua la première traite. Debout derrière lui, elle lui écarta les fesses et commença à traire avec vigueur les bourses, tirant alternativement la couille droite puis la gauche dans un mouvement rapide, syncopé, tandis que Bertha, se frottant le sexe sur le dos de l'homme, lui envoyait de grande claque sur les fesses. Au bout de quelques minutes de ce traitement énergique, l'infortuné garçon éjacula en râlant. Julie, toute contente de sa performance, leva joyeusement les bras au ciel, sous les applaudissements de ses deux amies.

La nuit continua ainsi. Bertrand passa à son tour à la casserole, puis Jérôme à nouveau, et encore Bertrand, et une nouvelle fois Jérôme. Les traites des bourses succédaient aux traites de pénis. On obligea même les deux pauvres mâles à se masturber l'un l'autre, sous les quolibets des femmes et sous la forte pression de Bertha qui enfouissait dans sa plantureuse poitrine la tête de celui dont le zizi semblait défaillir. On asticota encore le représentant qui pleura, appela sa maman et, du coup, reçu une boursée pour manque de courage. Jérôme en reçut également une magistrale car, selon Alexandra, "Bertrand manquait de virilité". Et tant pis s'il n'y pouvait rien ! Bertrand dut servir de toilettes à Julie qui, à force de rire, eut un besoin soudain et irrépressible de faire pipi.

Ce n'est que fort tard le soir que les trois malheureux compagnons, exténués, "totalement vidés" comme se plaisaient à le souligner les trois femmes, furent ligotés et enfermés chacun dans un sac poubelle que Julie avait préalablement bien pris soin de percer de quelque petits trous pour permettre la respiration. Toutefois, avant de fermer les sacs, Alexandra déversa malicieusement, à l'intérieur de chacun, une grosse quantité de poil à gratter.

Et c'est donc trois sacs gesticulant, grognant et pleurnichards qui furent déposés discrètement, vers quatre heures du matin, devant le commissariat de la ville. Julie agrafa à l'un des sacs une lettre, puis rejoignit ses amies en leur disant que la "mission était accomplie".

(nous avons retrouvé le mot que nous reproduisons ci-après)…

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