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La Souveraine

Jérémie essaya de changer de position pour soulager son corps endolori. Depuis combien de temps était-il assis dans ce placard ? Une heure, une heure et demi ? Il avait un peu perdu la notion du temps. Il se mit à penser à sa situation. Comment aurait-il pu la prévoir, il y a quelques jours seulement ?

Comment aurait-il pu imaginer qu'il se retrouverait tout nu, les mains liées derrière le dos, le corps douloureux, assis au fond d'un placard noir et étroit, par la seule volonté d'une femme?

Lorsqu'il avait rencontré Dominique, il avait aussitôt été séduit ou, plus exactement subjugué, envoûté, par la silhouette, par le corps de cette femme, bien sûr, mais surtout par son air à la fois décidé et vaguement ironique, par ce regard déjà vainqueur qui s'allumait dans ses yeux lorsqu'elle s'adressait à lui.

Dès le début, il avait senti qu'elle allait le soumettre à son pouvoir, s'amuser avec lui, en faire un souffre-douleur, un pantin. Mais le plus troublant, le plus inquiétant pourrait-on dire, c'est cette envie violente et irrésistible qu'il avait éprouvé de répondre à cette attente, cette nécessité de devenir le jouet de cette femme, d'en être l'esclave comme s'il s'agissait de la seule manière de lui plaire et de pouvoir espérer lui appartenir.

Jérémie avait d'ailleurs vite compris qu'il avait raison et que c'est la soumission totale que Dominique exigeait de ses "amants".

Leur premier rendez-vous avait été décisif. Dominique l'avait jaugé en experte, comme on apprécie un animal domestique afin de s'assurer de sa docilité et de son obéissance. Puis il l'avait suivie, respectueusement, jusque chez elle.

La porte d'entrée fut ouverte par un domestique nu !.

L'homme ne portait qu'un petit gilet lui couvrant les épaules. Le regard de Jérémie fut attiré par l'impressionnant "saucissonnage" qui enserrait le sexe de ce serviteur d'un style particulier. Une cordelette, d'abord enroulée autour des bourses, venait ensuite comprimer la verge verticalement contre le ventre, abolissant tout risque d'érection intempestive! L'esclave se prosterna selon un rite visiblement très au point, et vint baiser le bout des escarpins noirs de sa Maîtresse, puis remonta le long de ses jambes gainées de bas de soie. Le spectacle de cette soumission fascinait Jérémie; son regard courût le long de ces magnifiques jambes féminines; il admira les cuisses qu'elle avait découverte et la couture des bas noirs qu'il apercevait vint mettre un comble à son émotion.

-"Ca te plaît, on dirait !"

Surpris, Jérémie regarda Dominique qui s'amusait beaucoup de l'émoi de son admirateur transi. Sans lui laisser le temps de répondre, elle lui saisit le sexe à travers le tissu de son pantalon.

-"Mais tu bandes, cochon", dit-elle en riant.

Puis, après avoir éloigné le pauvre laquais d'un coup de pied bien ajusté entre les cuisses, atteignant facilement les couilles particulièrement exposées, gonflées et rouges du soumis, elle tirât le pauvre Jérémie affolé et honteux par le pénis jusqu'à une chaise où elle s'assit tranquillement. Puis les ordres fusèrent :

-"Á genoux, vite... Baisse ton pantalon... Embrasse mes pieds..."

Jérémie s'exécutait au fur et à mesure, sans avoir le temps de réfléchir, exhibant honteusement sa virilité devant cette femme dominatrice et souveraine, sans même songer à résister ou à se rebeller, comme hypnotisé par le galbe de ses jambes, par la naissance de sa poitrine, par tout son corps parfait.

Dominique se leva, et examina minutieusement le mâle humilié, vaincu, soumis. Elle appréciait manifestement cette situation de pouvoir. Elle tapotait d'un air satisfait la bite bandée de l'homme figé et tremblant en le toisant victorieusement. Encore un membre du "sexe fort" qu'elle possédait corps et âme, par le simple puissance de sa féminité et de sa séduction !

Elle appela l'autre homme qui, dans un coin de la pièce se tenait piteusement accroupi, tentant d'apaiser par de vagues massages maladroits ses attributs virils douloureusement meurtris par un pied féminin.

-"Va me chercher ma brosse à cheveux."

La maîtresse se rassit alors et ordonna à Jérémie de se relever. Un sourire conquérant et moqueur illuminait son visage, tandis qu'elle détaillait son prisonnier piteux debout, le pantalon sur les chevilles, la bite tendue et tremblotante sous l'effet d'une excitation qu'il ne pouvait dissimuler malgré sa honte.

- "C'est pas mal tout ça", dit-elle en pinçant l'extrémité du gland et le frein du sexe de l'homme, "Oui, ce n'est pas mal, mais un peu arrogant, tu ne crois pas ? Je pense qu'il va falloir mettre bon ordre à tout ça."

Le premier soumis revint et tendit la brosse à sa Maîtresse. Celle-ci eut l'air étonné :

-"Qu'est-ce que ça veut dire ? Tu oublies de t'agenouiller devant ta Reine ?" dit-elle en faisant mine d'être surprise et peinée à la fois. Elle semblait beaucoup s'amuser de l'air affolé de son valet ridiculement accoutré, les fesses à l'air, le zizi ridiculement ligoté à la verticale, et les boules projetées en avant par le savant ficelage compressif qu'elle avait réalisé.

Attrapant le mâle dépité par la cordelette qui emprisonnait la virilité, elle astiqua vigoureusement les testicules de son esclave avec les poils de la brosse, ce qui eut pour effet de rapidement rougir les couilles exposées à la punition et de provoquer une véritable danse de Saint-Guy du pauvre homme dont les supplications et les geignements étouffées ne firent que rendre plus active encore la friction douloureuse.

Sous le regard angoissé de Jérémie, plus son acolyte gémissait sous la punition (autant de douleur que de honte) plus le rire et la joie de Maîtresse Dominique grandissait, et plus la pression des ongles de celle-ci sur le gland rouge et humide de Jérémie se faisait insistante.

Soudain, la bite ligotée du serviteur se tendit malgré les liens, et l'éjaculation explosa, secouant le malheureux dont les bourses étaient devenues écarlates. La Maîtresse, faussement offusquée par cette inconvenance chassa le mâle vaincu, honteux et humilié

-"Á nous deux, maintenant" dit-elle en passant un lacet autour des couilles d'un Jérémie paniqué !.

Après lui avoir passé une paire de menottes afin d'immobiliser ses mains dans le dos, la Dominatrice fit habilement basculer le mâle empêtré dans son pantalon en travers de ses genoux, les fesses en l'air, prêt pour une magistrale fessée. Le cul rebondi de l'homme s'offrait à elle, vulnérable. Elle prit plaisir à caresser les fesses légèrement poilues, puis attrapa le lacet noué au paquet viril qu'elle tira et glissa dans la raie fessière afin de ramener au maximum les bourses vers l'arrière pour que la fessée de l'homme soit totale, une vraie "fessée-boursée" !

Combien de fois la brosse de sa Maîtresse s'abattit-elle sur l'arrière-train de notre malheureux ?

Á combien de reprise les tapes s'égarèrent-elles sur les couilles emprisonnées et offertes à la vengeance féminine ?

Le pauvre Jérémie, les mains attachées, le cul en feu, les boules tirées vers l'arrière eut beau se débattre, supplier, promettre, reconnaître sa défaite (pour le moins cuisante !), Dominique se montra implacable, souveraine.

Puis, la correction terminée, Jérémie se déshabilla totalement sur ordre de la Maîtresse aux anges, avant d'aller rejoindre au placard, outre les instruments de soumission de sa Divine (fouets, cravaches, liens, vêtements de cuir, etc. ) le malheureux Peau-Rouge, le serviteur puni, afin de méditer sur la supériorité féminine dont les deux pauvres mâles déchus, humiliés, mais déjà matés et dressés étaient absolument convaincus.

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