Depuis longtemps,
dans la Cité, les hommes parlaient du Royaume des Amazones
qui s'étendait dans les régions inexplorées
au-delà du fleuve. Les Anciens en avaient fait le lieu
de villégiature de la grande Déesse Saada, dont
les prêtres affirmaient, à l'époque, qu'elle
émasculait tout homme s'étant montré trop
autoritaire avec sa compagne !
Bien sûr, de nos jours, on ne croyait plus à
ces légendes et le peuple ne reconnaissait plus d'autres
Dieux que ceux de l'Olympe. Mais ce Royaume mystérieux,
peuplé de Femmes sauvages et guerrières qui
enlevaient, à chaque nouvelle Lune, quelques-uns des
plus beaux mâles de la Cité dans un but mystérieux,
hantaient les esprits, tant des hommes qui y trouvaient matière
à une délicieuse angoisse, que des femmes qui
se sentaient, en quelque sorte, "vengées" de leur quotidienneté.
Plus d'une avait d'ailleurs prié en secret Héra,
femme de Zeus, pour que son mari pût ainsi être
ravi par ces Créatures extraordinaires et certaines,
qui avaient leurs époux "bien en mains", ne se privaient
pas de leur dire en face le vœu qu'elles avaient formulé
à leur égard, ne serait-ce que pour voir, avec
délectation, l'effet de terreur se produire sur leurs
visages.
Quelques jours auparavant, une horde furieuse de cavalières
avait fondu sur la Cité ; une trentaine de Femmes,
à peine vêtues d'une tunique de coton blanc qui
ne cachait qu'un sein, à la peau brune et aux cheveux
noirs tressés, montées "à cru" sur de
splendides chevaux qu'elles enserraient de leurs cuisses effilées
et musclées, s'étaient précipitées
dans les ruelles étroites et avaient débouché
sur l'Agora, la place centrale et vaste de la ville, lieu
où des groupes d'hommes aimaient à se rencontrer
pour discuter politique, jeux Olympiques, justice ou... femmes.
Elles avaient, en un éclair, cerné l'attroupement
composé uniquement d'éléments mâles
terrorisés par cette irruption.
Une des cavalières mit pied à terre tandis
que les autres tenaient la population en respect, qui avec
un arc, qui avec une lance. Précaution bien inutile
d'ailleurs, les femmes présentes dans la foule n'ayant
aucune envie de bouger mais se retenant plutôt d'applaudir,
les hommes, quant à eux, ayant fui dès l'arrivée
des Amazones, la queue entre les jambes, au propre comme au
figuré !
Celle qui semblait être à la tête de la
petite troupe féminine se déplaçait au
milieu des hommes paralysés de peur, les observant,
les jugeant, n'hésitant pas à relever d'un geste
énergique le menton de ceux qui fixaient le sol pour
éviter le regard méprisant qu'elle adoptait
lors de cette inspection, tâtant les muscles des bras
ou des cuisses.
Rapidement, une dizaine d'entre eux furent choisis et emmenés,
sans beaucoup de ménagements, entre deux colonnes de
cavalières vers les portes de la Cité où,
près des deux gardes assommés et ligotés
l'un à l'autre par les assaillantes, les attendait
une charrette à bœufs. On savait qu'ils partaient vers
le Royaume redouté des Amazones, mais pas pour quelle
raison celles-ci les embarquaient. Ils étaient toujours
choisis jeunes, vigoureux, -et plutôt bien faits de
leurs personnes. Ce qu on ignorait également, c'était
combien de temps ils allaient disparaître, et dans quel
état on les retrouverait.
Car on les retrouvait presque toujours, errant dans la forêt,
hagards, totalement nus, parfois complètement rasés,
y compris le pubis, parfois peints en rouge des pieds à
la tête.
Une brigade spéciale de soldats Grecs était
chargée de les y découvrir, et de les amener
dans des centres spéciaux, à l'abri du regard
de la population afin d'éviter la panique chez les
hommes et une trop grande ironie des femmes pour ces pauvres
garçons traumatisés par le sexe qu'ils croyaient
faible. Ils étaient incapables de donner un récit
circonstancié de leur séjour au sein de ce peuple
féminin. Ils paraissaient avoir tout oublié.
Certains des prêtres chargés de prier pour leur
santé supposaient qu'on avait du leur faire absorber
un philtre amnésiant. D'autres soutenaient que leur
semence avait tellement été répandue,
leurs bourses tellement sollicitées, leurs verges tellement
éprouvées que la mémoire s'était
évanouie avec leurs virilités.
Le débat était ouvert!!!
***
A la suite de cette dernière attaque, pour les responsables
de la Cité (des hommes uniquement d'ailleurs) la situation
ne pouvait plus durer. Il fallait réagir. Il était
nécessaire que le Pouvoir Mâle, assez éprouvé
aux yeux des propres femmes Grecques de la Cité, et
que le Pouvoir Blanc, scandaleusement battu en brèche
par ces "négresses" sauvages, soient restaurés
au nom de la civilisation Patriarcale qui, toujours selon
eux, était la seule possible.
Il devenait donc urgent d'envoyer une troupe de militaires
éclaireurs en vue de repérer les lieux. Ceci
était indispensable dans la perspective d'une future
expédition punitive. (Un des Grands Prêtres de
Mars, dieu de la guerre, fit remarquer que ce terme d'expédition
"punitive" ne lui paraissait pas bien adapté. Il craignait
que les femmes de la Cité, si prêtes à
railler leurs compagnons, fassent judicieusement remarquer
que la punition n'était peut-être pas pour qui
l'on croyait)
Ainsi commença la terrible aventure des quinze hoplites-éclaireurs
dépêchés par les édiles de la Cité
au-delà du grand fleuve, dans le Royaume des Amazones.
C'est sans doute également là qu'il faut situer
le début de l'extinction de la domination des hommes
dans cette Cité, et l'essor de cette nouvelle ère
de l'antiquité Grecque dominée par le matriarcat
le plus implacable qu'il fût jamais donné de
voir.
Cela faisait maintenant trois jours que les hoplites Grecs
marchaient dans cette forêt inconnue. On n'avait pu
trouver aucun volontaire et il avait fallu tirer au sort les
quinze soldats qui participeraient à cette expédition.
Leur objectif était de repérer précisément
la Grande Ville des Amazones, d'en faire un plan aussi exact
que possible, dans le but de lancer une grande attaque visant
à mettre fin aux exactions des guerrières noires.
Une mission qu'ils devaient accomplir dans le plus grand secret,
le risque essentiel étant, bien sûr, de se faire
débusquer par les ennemies ; dans ce cas-là,
il n'y aurait plus que Zeus pour leur, venir en aide, nul
ne sachant le sort qui pouvait leur être: réservé.
Les hoplites avaient un équipement bien peu pratique
; une cuirasse pesante et contraignante sur le torse, des
jambières métalliques et de lourdes épées
de bronze ; tout cet attirail guerrier, s'il se justifiait
sur un champ de bataille, était totalement déplacé
dans les circonstances présentes, car gênant
et limitant les mouvements et la mobilité nécessaires.
Les Amazones avaient, depuis longtemps, compris le problème,
elles qui ne se vêtaient que d'une tunique courte sous
laquelle elles étaient totalement nues. Ainsi, leur
légèreté, leur sveltesse, leur souplesse
et l'absence de tout ce qui aurait pu entraver leurs gestes
représentaient une grande partie de leur force.
D'ailleurs il était fréquent qu'on opposât
à la lourdeur masculine, la légèreté
féminine, à l épaisseur pataude du mâle,
la gracilité féline de ces panthères
à la peau d'ambre.
C'est donc au troisième jour d'une progression pénible
qui se croyait discrète, que fût dressée
l'embuscade. Les hommes venaient tout juste de pénétrer
dans une petite clairière que, de toutes parts, surgirent
des Amazones qui les avaient repérés depuis
déjà deux jours mais avaient attendu qu'ils
fussent assez loin des leurs pour intervenir.
Le combat fut très bref. Embarrassés par leurs
armures, surpris par la soudaineté de l'attaque, manquant
d'initiative, les soldats furent rapidement désarmés.
On vit même quelques scènes étonnantes:
des guerriers piteux cloués au sol dans des combats
singuliers à main nues implorant grâce, d'autres
tentant de prendre leurs jambes à leurs cous, vite
rattrapés et ramenés sans ménagements
au lasso. Une Amazone tenait même en respect un hoplite
allongé sur le sol. Elle lui avait dénudé
le bas-ventre et, ayant confisqué l'épée
du vaincu, s'amusait à lui titiller le sexe et les
bourses du bout de la lame, menaçant, en riant à
belles dents, de castration le pauvre bougre qui criait pitié
et jurait qu'il était prêt à tout pourvu
qu'on lui laissât intactes ses parties!
Rapidement, les quinze soldats furent alignés, puis,
sommés de se dévêtir entièrement.
Honteux, humiliés, ils se tenaient, le sexe à
l'air, devant cette assemblée féminine ravie,
qui ne se privait ni de faire des commentaires, ni de comparer.
Puis, l'une d'elle, qui semblait avoir autorité sur
la petite troupe, ordonna qu'on les ligote. Tandis que quelques
unes de Femmes allaient chercher les chevaux dissimulés
dans les sous-bois, d'autres se chargèrent de lier
les mains dans le dos de chacun des hommes. Puis un anneau
de bronze leur fut placé à la base du pénis
enserrant l'ensemble des parties du mâle, verge et bourses.
Une longue cordelette fut alors nouée à chacun
des anneaux, afin que les prisonniers se retrouvent alignés
les uns derrière les autres, mains dans le dos, reliés
par leurs sexes. Toute tentative d'évasion devenait
alors impossible, le moindre écart de l'un des soldats
ainsi ligoté générant une douleur immédiate
chez ses voisins de devant et de derrière, douleur
intolérable pour un homme, car touchant à ses
parties intimes ! Le caractère "diabolique" de cette
façon d'attacher les hommes faisait partie de la formation
de toutes les guerrières Amazones, au même titre
que les techniques de combats rapprochés, au corps
à corps, permettant à toute femme entraînée
de mettre hors d état de nuire un adversaire masculin
en quelques minutes, ou que les méthodes permettant
de faire parler un ennemi, dites du "pénis comme instrument
de torture"
Après quelques heures d'une marche épuisante,
la longue file des prisonniers aux sexes endoloris par les
inévitables faux-pas de certains, encadrée par
des cavalières aux sourires vainqueurs et aux regards
fiers de cette capture, fit son entrée dans la Ville
interdite du Royaume des Amazones. La foule avait été
avertie de leur arrivée et d'innombrables Femmes se
massaient afin d'assister au défilé de ces mâles
piteux, rouges de honte, marchant à la queue leu leu
{expression tout à fait conforme aux circonstances
!) totalement nus en dehors de leurs sandalettes, et dont
le sexe, enserré dans l'étroit anneau, se balançait
entre leurs cuisses au rythme de leurs pas.
Les moqueries et les quolibets fusaient de toutes parts au
milieu des rires qui accentuaient la mortification des hommes.
Après avoir ainsi traversé une bonne partie
de la ville, ils furent conduits à la maison de "traitement
du mâle" dont la vocation, comme l'indiquait sa dénomination,
était l'accueil des hommes kidnappés.
Ce centre de traitement visait, tout d'abord, à sélectionner
les mâles en vue des tâches qui les attendaient.
Un premier groupe était destiné aux plaisirs
du sexe. Ils étaient envoyés chez des clientes
pour la soirée mais ne devaient pas, sous peine d'amende,
être châtrés. Ces hommes étaient
sélectionnés sur des critères de taille,
de corpulence, et d'apparence physique. Ils formaient donc
le groupe des Grecs les plus beaux, les plus forts, et les
plus jeunes. Toutefois, une dernière épreuve
permettait de sélectionner les élus. Leur sexe
au repos devait être agréable à regarder
et, en érection, mesurer au moins vingt-cinq centimètres
; de plus ils devaient être capables de bander suffisamment
longtemps, et leur verge devait rester bien raide après
une éjaculation.
Les autres devenaient simples esclaves
***
Paradisès était officier dans l'armée
grecque. Il commandait une troupe de deux cents fantassins.
Il s'était couvert de gloire à la bataille des
Thermophyles, et à Marathon. Il était beau,
et avait un énorme succès auprès des
jeunes filles de la Cité. C'est lui qui commandait
le bataillon d'hoplites qui avait subi la cuisante défaite,
la "déculottée", comme se plaisaient à
le raconter les Amazones.
Cela faisait dix jours que Parasidès avait essuyé
ce revers et ruminait cette terrible humiliation. Il se rappelait
aussi de ces vieilles femmes lui mesurant le pénis,
et de leur moue dubitative lorsqu'elles s'aperçurent
qu'il n'avait pas la taille requise. Il entendait encore leurs
moqueries et leurs rires quand l'une d'entre elles tenta de
tirer dessus pour atteindre les vingt-cinq centimètres
fatidiques, et les cris de douleur qu'il ne pouvait retenir.
Il revoyait sa sortie sous les coups de badines, hué
par des femmes hilares, le sexe vaguement protégé
au creux de ses mains.
Paradisès, officier de la Cité grecque, était
aujourd'hui à genoux, nu, les mains sur la tête
sur l'ordre d'une femme, une bourgeoise Amazone qui était
devenu sa propriétaire. Il avait enduré toutes
sortes d'humiliations. Il s'occupait du ménage, des
corvées de lessive, et servait à table. Parfois
il devenait tabouret, repose-pied, ou chandelier. Ce soir,
Madame avait trouvé un nouveau jeu; elle se tenait
assise devant lui, et très lentement, avec une infinie
douceur, elle se caressait. Ses mains fines montant et descendant
entre ses petites lèvres, venaient frôler son
clitoris, puis un ou deux doigts s'enfonçaient dans
les profondeurs de son intimité humide. Elle soupirait
d'aise, mais savait ne pas s'abandonner totalement au plaisir
devant cet homme à qui elle avait ordonné de
la regarder tout en lui interdisant la moindre érection
! Lorsque la verge de l'esclave faisait mine de se dresser
de façon trop arrogante, elle tirait sur une lanière
de cuir reliée à ses bourses par une pince en
or. Cette traction provoquait un piaillement de l'homme et
lui faisait faire des contorsions qui la mettaient en joie.
Si malgré tout, le pénis, en se dandinant, semblait
vouloir continuer à se relever, elle appliquait un
petit coup de pied sec sur le parties du malheureux qui s'écroulait
sur le sol. Obligé de se relever bien vite, le châtiment
reprenait, et le mâle terrorisé par sa propre
excitation devant le spectacle de cette femme se touchant
allègrement, tremblait de peur. Le brave officier était
transformé en lavette par la simple volonté
d'une femme !
Puis lorsqu'elle eut joui à plusieurs reprises sans
s'inquiéter de la présence masculine, elle ordonna
à l'homme de se lever:
- "Je croyais pourtant avoir été claire...
Interdiction de bander; tu m'as désobéie !
- Mais. . .
- Il n'y a pas de mais. Je regrette, mais je ne peux pas
laisser passer ça."
Elle frappa dans ses mains. Aussitôt, deux hommes,
vêtus d'un simple cache-sexe, firent irruption dans
la pièce, et empoignèrent solidement Parasidès
pour l'empêcher de bouger. Pendant ce temps-là,
la Maîtresse de maison avait enfilé une paire
de gants, et saisi une poignée d'orties.
- "Désolée mon petit bonhomme, mais il faut
savoir se plier à tous mes caprices."
Avec un charmant sourire, elle empoigna la verge ramollie
du prisonnier, et promena son bouquet de verdure sur les couilles
offertes du pauvre homme qui ressentit une brûlure terrible
dans son entrecuisse.
-"Lâchez-le",ordonna-t-elle à ses esclaves.
La victime se mit alors à danser une gigue extraordinaire
frottant son appendice et ses bourses rougies et gonflées
par les morsures végétales.
C'est les larmes aux yeux que le brillant officier Grec fut
ramené à l'office.
***
"Une minute.. .Deux minutes.. .Trois minutes"
La jeune fille relâcha sa prise, et l'homme put sortir
la tête de 1 eau.
Toutes les cinq s'amusaient beaucoup avec ce guerrier qui
ne semblait pas goûter, comme elles, les joies de la
piscine ! Quoi de plus drôle, en effet, pour de jeunes
adolescentes tout juste formées, que le spectacle de
ce jeune homme nu, saucissonné par ses liens, que l'on
pouvait, grâce à un système de poulies
et de leviers, faire plonger la tête la première
dans 1'eau afin de lui donner le temps de paniquer, puis de
le faire ressortir pour voir l'expression terrorisée
de ses traits !
Qui plus est, était-ce la sensation d'étouffement,
toujours est-il que le bougre bandait comme un taureau, ce
qui ravissait les jeunes filles qui, non contentes de simplement
profiter du spectacle du pénis dodelinant entre les
cuisses de l'éphèbe, décidèrent
de le branler doucement lors des immersions forcées.
Ainsi, dès que la tête du mâle s'enfonçait
dans l'eau, l'une des jeunes Amazones empoignait la bite à
pleine main et imprimait de rapides mouvements de va-et-vient,
décalottant à fond le gland rouge de leur victime.
La gagnante, avaient-elles décidé, serait celle
qui réussirait à faire éjaculer l'homme,
étant entendu qu'il ne pouvait rester trop longtemps
sous l'eau au risque de mourir ou pire, de débander
!
Tout à coup, le sexe se gonfla un peu plus, et des
giclées de sperme secouèrent le malheureux qui,
ne pouvant plus contrôler et retenir sa respiration
du fait de sa jouissance, était tout bonnement en train
de se noyer.
Promptement sorti de l'eau, il n'eut pas le temps de récupérer,
car la plus âgée des adolescentes, furieuse de
n'avoir pas été vainqueur du jeu, avait décidé
de le corriger à l'aide de sa cravache. La punition
commença aussitôt, avant que l'homme n'ait pu
se relever. Il se roulait sur le sol pour tenter d'éviter
les coups de la cravache qui s'abattait sur son dos, sur ses
épaules avec, toutefois, une nette prédilection
pour ses fesses et pour son sexe rapetissé comme pour
offrir moins de surface à la correction!
Nul doute qu'il y aurait laissé sa peau si la jeune
fille qui avait remporté le concours, et donc gagné
l'homme en guise de lot, n'avait insisté auprès
de son aînée pour qu'elle ne l'abîmât
pas trop afin de pouvoir en profiter un peu !
***
Le cas de Radamès était plus grave. Les Amazones
avaient appris, d'une indiscrétion, qu il avait un
passé marqué par un acte grave. En fait d'indiscrétion,
c'était plutôt un aveu obtenu d'un compagnon
de Radamès à qui l'on accrochait des poids de
plus en plus lourds au pénis jusqu'à ce qu'il
donne une information digne d'intérêt, qui avait
fini par lâcher le "morceau".
Au cours d'une opération militaire, Radamès
s'était rendu coupable de viol sur une ennemie ottomane.
Ce crime était chez les Amazones impardonnable.
Radamès avait comparu devant un tribunal féminin,
avait du exposer l'arme du crime et avait été
condamné au même sort, suivi d'une castration.
Le coupable se trouvait donc allongé à plat-ventre,
sur une table, entièrement nu. Ses mains étaient
liées aux pieds de la table de même que ses jambes.
Son cul était ainsi offert, les fesses légèrement
écartées laissant apparaître son anus
serré par la peur !
Sous cet arrière-train exposé aux regards de
l'assemblée, pendait une paire de couilles velues et
une verge mi-bandante, mi-pendante.
L'exécutrice des Hautes Oeuvres s'approcha, un énorme
godemiché à la main.
L'introduction de l'engin non lubrifié fut pénible
et les grimaces de l'homme violé en disait long sur
les sensations qu'il éprouvait. Paradoxalement pourtant,
la queue se relevait !.Il bandait d'aise !
Les Amazones ne pouvaient faire durer ce supplice plus longtemps.
Elles rassemblèrent tous les prisonniers afin que l'exemple
de Radamès serve à tous. Ceux-ci, nus, furent
obligés de prendre leurs sexes en main et de se décalotter.
Une Amazone passa devant eux, prononçant la phrase
rituelle:
- "Que ceci te serve de leçon, et t'oblige désormais
à respecter la Femme".
Un petit coup de baguette en bambou sur le gland de l'homme
rythmait les mots. Et devant les regards mâles angoissés,
la Castratrice fit son entrée en grande robe blanche
largement fendue sur les côtés, suivie d'un eunuque
qui portait un petit coussin de velours rouge sur lequel était
déposé une paire de ciseaux en or.
Un silence angoissé se fit. Le pénis toujours
en main comme ils en avaient reçus l'ordre, les réactions
des mâles étaient assez variées. Chez
certains, la verge s'était recroquevillée entre
les cuisses tremblantes. Chez d'autres, au contraire, l'érection
était superbe, et provoquait chez leurs auteurs, une
espèce de vague rictus horriblement gêné,
surtout lorsqu'ils apercevaient le regard courroucé
de leurs propriétaires qui, de la main, les menaçaient
d'une future correction dès leur retour à la
maison, pour les châtier de cette inconvenance à
un tel moment et devant tout le monde !
La Castratrice s'approcha derrière le pauvre Radamès
qui, les fesses toujours exposées à tous vents,
attendait la sanction suprême. Elle observa le cul tendu
de l'homme ficelé à sa table de torture, le
tapota du bout des doigts, y enfonça ses ongles longs
et pointus comme pour en apprécier la fermeté,
un peu aussi pour tester le mâle, le rassurer comme
on rassure un animal qu'on flatte avant une opération
un peu douloureuse.
Puis, à pleines mains, elle attrapa la paire de couilles
du mâle qui émit une petite plainte misérable.
Il hoquetait qu'il regrettait son crime, que plus jamais il
ne ferait une chose pareille; ce à quoi une Amazone
répondit cyniquement que ça au moins, c était
une chose sûre après ce qui l'attendait !
La Castratrice prit un lacet avec lequel elle fit un nœud
coulant qu'elle plaça à la racine des bourses
de l'homme. Les couilles se gonflèrent un peu. Elle
les tapota légèrement, les agaça avec
ses ongles et les fit jouer entre ses doigts, afin que le
pauvre bougre ait un dernier souvenir de sa virilité.
Puis elle prit les ciseaux en or…
Quelques secondes plus tard, Radamès n'était
plus un homme, et cette sanction montrée en exemple
signait la capitulation du Pouvoir Mâle.
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